dimanche 23 avril 2017

Les aventuriers du Pinail - Dimanche 16 AVRIL

Je dédie cet article à notre amie Yannick qui aurait tant aimé nous accompagner, elle qui aimait tant la nature et qui savait si bien faire partager sa passion pour la faune et la flore. L'éveil de la nature, le chant des oiseaux, les couchers de soleil, etc......me rappelleront toujours son souvenir.

C'est notre ami Fred, du Centre Permanent d'Initiatives pour l'Environnement, qui nous a guidés dans la Réserve Naturelle du Pinail au départ de Vouneuil sur Vienne. Mimi et Titi étaient partis quelques jours plus tôt en éclaireurs ! Fred a les oreilles (et la bouche !) très affûtées pour reconnaître et imiter les mélodies qui proviennent des arbres et du ciel. Bien évidemment, c'est pas facile pour les photos, alors je vais tricher un peu pour vous montrer les oiseaux que nous avons pu entendre.

Tout d'abord, le "Pouillot Véloce" : il possède un chant caractéristique à deux tons dont le rythme et le son métallique ressemblent à ceux de pièces de monnaie que l'on égrène : d'où le surnom de "compteur d'écus". Leur chant retentit dès que le printemps amorce son retour dans nos contrées. C'est l'un des premiers oiseaux migrateurs à revenir, les premiers arrivants apparaissant dès mars. Fin mars, à son retour d'Afrique ou d'Europe du Sud, le pouillot véloce, perché sur les branches nues signale en chantant la fin de l'hiver. Il peut passer quelque temps dans les jardins avant de s'installer dans les bois. Fin août, les pouillots reprennent la route du sud et, une fois encore, font entendre leur chant dans les jardins. Certains y restent jusqu'en octobre et quelques-uns y passent l'hiver. Les mâles arrivent les premiers et commencent à chanter. Les femelles reviennent plus tard et rejoignent les mâles sur leurs territoires. Le pouillot véloce construit un nid en forme de cuvette, réalisé avec des herbes sèches, des feuilles mortes et maintenu par des plumes. A l'inverse du pouillot fitis, le pouillot véloce construit généralement son nid juste au-dessus du niveau du sol, à l'endroit où le feuillage est le plus épais. On les observe surtout lorsqu'ils chassent les insectes.
 
Le pouillot véloce


Le pinson des arbres

















Puis, le "pinson des arbres"  : c'est l'un des plus communs de nos oiseaux de jardin. Arboricoles, ils fréquentent les arbres et les haies dans les jardins. Ils forment des bandes en hiver pour se nourrir dans les champs dénudés. Ils utilisent les mangeoires lorsqu'elles ne sont pas squattées par les moineaux domestiques. Le mâle établit un territoire autour d'un grand arbre où il établit son poste de chant. En hiver, le pinson des arbres passe des zones boisées où il s'est reproduit vers les zones agricoles, se déplaçant souvent en compagnie de moineaux, de bruants et d'autres variétés de pinsons. Migrateur partiel, ce sont surtout les femelles qui nous quittent dès la fin de l'automne vers des cieux plus cléments.

Et le "troglodyte mignon" : seul membre européen de la famille des troglodytés, le troglodyte mignon, surnommé "roitelet des haies" est un oiseau très secret, qui est difficile à trouver. Il est certainement l'un de nos plus petits oiseaux. Il ne pèse que quelques grammes. Il peut être aperçu en vol. Ses petites ailes battent rapidement afin de propulser le corps assez ramassé dans l'air. Une fois qu'il a atterri, il se reconnaît facilement à sa queue toujours dressée et à son corps rondelet recouvert d'un plumage aux tons subtils de bruns et de gris. Le nid, de forme sphérique, est caché assez près du sol dans les haies, les trous des arbres, des talus ou des bâtiments, dans les fagots ou les murs tapissés de lierre. Fait de mousse, de feuilles mortes et d'herbes, ce nid est dissimulé par des feuillages.
Et là, nous avons bien retenu le message de Fred : au printemps, le troglodyte mâle fait plusieurs nids. Le mâle chante à côté pour y inviter une femelle. Si elle accepte, elle garnit le nid de plumes avant de pondre, parfois plusieurs semaines plus tard. Elle y couve et y élève les petits pendant que le mâle fait la cour à d'autres femelles !!!!

Le troglodyte mignon
Le coucou gris





















Puis le "coucou gris" : le coucou gris est un parasite des nids, ce qui veut dire que la femelle dépose ses oeufs dans les nids d'autres espèces d'oiseaux. Quelques explications sur ce comportement particulier essaient d'en donner les raisons. Le coucou gris adulte se nourrit d'insectes toxiques. Cette nourriture n'est pas bonne pour les poussins et les jeunes. Donc, les parents choisissent des espèces capables de procurer de la bonne nourriture à leurs jeunes. Le jeune coucou éjecte les oeufs et les poussins hors du nid afin d'obtenir le maximum de nourriture de la part des parents adoptifs. Les hôtes du coucou gris sont très souvent des espèces insectivores telles que le gobe-mouches, les pouillots, les pipits, les bergeronnettes, les rousseroles..... Ces hôtes potentiels harcèlent souvent le coucou près de leurs nids, mais le coucou femelle observe les comportements de l'hôte choisi, et quand il quitte le nid, elle dépose un oeuf avant le commencement de l'incubation. En général, elle enlève un des oeufs de l'hôte et le remplace par le sien. Ses oeufs peuvent être de plusieurs couleurs afin de se fondre dans la couvée déjà présente dans le nid. Au cours d'une seule saison, elle peut ainsi pondre entre 10 et 25 oeufs dans plusieurs nids différents.

Et pour finir, la "huppe fasciée" : elle est le visiteur le plus spectaculaire de nos pelouses (surtout dans le sud de la France). C'est un splendide oiseau avec son appendice plumeux sur sa tête. Cette crête, qui peut être dressée en éventail, lui a donné son nom. Elle possède un bec effilé qui est utilisé pour extraire du sol des larves et des insectes. Son plumage est d'un orange-rose foncé et elle a les ailes et le dos rayés de noir. C'est un oiseau très timide, qu'on ne voit souvent qu'en vol. Portée par des ailes arrondies, son vol onduleux la fait ressembler davantage à un papillon géant qu'à un oiseau. Par contre, au sol, elle demeure insaisissable et très difficile à découvrir à moins d'entendre son cri très particulier, un "houp-houp-houp" trisyllabique sourd, perceptible de très loin. Sur le sol, elle dresse sa huppe fauve aux extrémités noires et déambule ensuite sur la pelouse en plongeant son long bec recourbé dans le sol. Les huppes nichent généralement dans des trous d'arbres, de murs, de bâtiments et de ruines.
Vouneuil sur Vienne dans la verdure
Maintenant que la partie ornithologique est terminée, passons à la partie botanique :

Stellaire holostée


La pulmonaire





















Sceau de Salomon

Amanite panthère

Anémone des bois



















Les élèves sont pressés d'aller au cours de Fréd





Pierre meulière à l'entrée du Pinail

La lande à mares de la Réserve Naturelle du Pinail en fait un site tout à fait original du nord du massif forestier de Moulière. Ce paysage a été grandement façonné par la main de l’homme. La multitude de mares présentes aujourd’hui proviennent en effet de l’extraction de la pierre meulière, dont l’origine peut être datée avant l’an mil (1ère mention dans un diplôme de Pépin Ier, roi d’Aquitaine, en l’an 826, dans lequel il est question de « moulange » extraite en forêt de Moulière). Le Pinail a constitué une des principales carrières de France jusqu’à la fin du 19e siècle, fournissant ainsi nombre de moulins, jusqu’à l’apparition des moulins à cylindres vers 1870-1880. Les meules extraites étaient acheminées en bord de Vienne, aux ports de Ribes, de Chitré et étaient embarquées sur des gabarres ou des toues, pour être vendues dans les moulins de bords de Loire, sur la côte Atlantique et même outre-Atlantique.
La lande, quant à elle, résulte de la surexploitation d’une forêt préexistante pour divers usages : coupes de bois d’œuvre, de bois de chauffage, pâturage. Jusqu’à la fin du 19e siècle, ces « terres de brandes » couvraient encore les 2/3 du département de la Vienne, au sud et à l’est. Mais, la modernisation agricole a eu raison de ces terres, longtemps considérées impropres à la culture. Les différents droits d’usage, dont l’extraction de pierre meulière, furent cantonnés au Pinail par une ordonnance royale de 1692, permettant ainsi la régénération du reste de la forêt de Moulière. Le Pinail a longtemps été utilisé par les riverains, notamment pour le pacage du bétail et ils mettaient régulièrement le feu au printemps pour régénérer la lande. La brande était également utilisée comme combustible, comme litière pour les animaux ou comme matériau dans la construction d’abris agricoles, de huttes en brande. Les mares ont longtemps servi d’importantes réserves de poissons pour les pêcheurs locaux. Enfin, le Pinail était aussi utilisé comme lieu de chasse par les locaux pour le petit gibier.
Ces droits d’usage ont longtemps été controversés sur le Pinail. En effet, devant  son usage historique par les riverains, les 3 communes du Pinail (Vouneuil, Bonneuil-Matours et St Cyr) revendiquèrent la propriété de la « Petite Forêt ». En 1959, le tribunal de grande instance de Poitiers donne raison aux communes et les déclare propriétaires de la « Petite Forêt ». Cette décision est annulée le 30 juin 1961 lorsque la cour de Poitiers déclare en effet l’Etat seul propriétaire légitime du Pinail. Ce jugement est définitif le 11 juillet 1972, après le recours des 3 communes rejeté par la cour d’appel.
Le projet de création de la Réserve Naturelle émergea peu de temps après, lorsque l’Office National des Forêts mit en adjudication la chasse sur le Pinail et entama la replantation en résineux. Les associations de protection de la nature (SEPNEV, ancienne appellation de Vienne Nature et le Groupe Ornithologique de la Vienne dont est issue la LPO Vienne) élaborèrent le dossier de création sur les 135 ha des 800 du Pinail se trouvant sur la commune de Vouneuil-sur-Vienne, en partenariat avec les élus locaux et avec le soutien des habitants. Ainsi, la Réserve Naturelle du Pinail vit officiellement le jour le 30 janvier 1980.




Polygala commun





















Pédiculaire des bois









La pause café



Jean-Yves fait concurrence à Capucin
D'ailleurs, il le regarde de travers......

Il boude dans son coin





 





Les Droséras ou Rossolis (plantes carnivores) sont présentes sur le Pinail


 

 

 

La fauvette pitchou
Aujourd'hui, le productivisme agricole, l'urbanisation galopante et l'accroissement du réseau routier entraînent le morcellement, voire la disparition de son milieu de reproduction. Dans notre région, les mêmes causes engendrent les mêmes effets, la brande du Poitou disparaît année après année. Le noyau le plus important de population de Fauvettes pitchou en Vienne se situe sur la réserve naturelle du Pinail, avec environ 82 couples nicheurs pour 131 ha. La relative stabilité des effectifs est liée à la conservation de superficies significatives et homogènes de ce milieu.
Dans notre département, la LPO Vienne réalise, chaque année, un suivi de la population sur la réserve naturelle du Pinail. Ces études permettent d'avoir une idée précise des populations mais aussi de l'état de leur habitat. Des mesures de gestion existent déjà en faveur de ce milieu, rendant optimales les chances de nidification des Fauvettes comme le rajeunissement périodique de la lande. Un document d'objectifs, réalisé par la LPO Vienne sur le site Natura 2000 Moulière et Pinail, prévoit à court terme de les renforcer. Des mesures comme celles-ci devront être généralisées à l'avenir si l'on ne veut pas voir disparaître cette espèce attachante de notre département.


Un crache-sang
Il présente la particularité, en cas de dérangement, de faire le mort puis d'émettre par la bouche mais aussi par les articulations, un liquide rouge-orangé qui aurait un très mauvais goût pour les prédateurs. Ce liquide est de l'hémolymphe. Ce phénomène de saignée réflexe existe chez d'autres insectes aptères.


Un orchis mâle

Géranium Herbe à Robert


Orchis pourpre

Il est temps que la matinée se termine pour ceux-là !



On aurait dû apporter la plancha pour se réchauffer





























Le pâté de Pâques de Mimi .... et les bouteilles

elle lève bien le coude Mimi !

Pâques aux tisons


Et les bons desserts d'Annie




















Pas mauvais le canard Annie ?

Mimi en bave et Yves s'y prépare


Pas facile à enflammer le cognac !

Et maintenant Mimi nous prépare la chasse aux oeufs



 

 
Les petits cherchent les oeufs



Le lamier blanc























Le lamier blanc, ou ortie blanche, ne pique pas et recèle de nombreuses vertus en phytothérapie. On l'utilise comme diurétique, comme hémostatique et aussi pour ses propriétés toniques, rafraîchissantes ou vulnéraires. C'est également l'ortie blanche que l'on utilise contre la goutte.



Et pour digérer, une petite balade le long de la Vienne jusqu'au Moulin de Chitré




    
 



Le compagnon rouge ou silène dioïque
L'alliaire officinale



























Capucin demande à Annie si elle joue au tiercé...... et surtout si elle veut un tuyau ??

Lathrée clandestine
La lathrée clandestine pousse de préférence dans les boisements humides ou frais des fonds de vallées, en général à proximité de ruisseaux où elle parasite les racines de divers arbres (peupliers, saules, aulnes, chênes ou noisetiers) aux dépens desquels elle se nourrit. C'est une holoparasite, qui n'a ni feuilles ni chlorophylle et puise sa nourriture dans les racines de ses hôtes grâce à des suçoirs.




Le moulin de Chitré
 Situé au bord de la Vienne, le moulin de Chitré est un moulin à eau. Il offre un ensemble architectural du XVème siècle. Ce site est exploité dès le haut moyen-âge (moulin à farine et à huile).  Le port situé à proximité permettait d'embarquer les pierres extraites de la Réserve naturelle du Pinail. Les barques remontaient jusqu'à Châtellerault, puis vers la Loire, pour livrer les marchandises dans tout le royaume.
Un barrage ainsi qu'une porte marinière datée de 1400, visibles depuis le moulin, marquent et nous renvoient à cet âge florissant du site avec une pluriactivité : commerce de bétail, de céréales, fabrication d'huile et de farine, exploitation de la pierre meulière et pêche. Un droit de pêcherie, droit de port et de passage du bétail, des charrettes et des marchandises étaient nécessaires.








Papy fait encore sa sieste

 
 


  

Malgré le pique-nique un peu frigorifiant au bord de la Vienne, avant que le soleil ne vienne apporter un peu de sa chaleur, nous avons encore passé une excellente journée.

Ah, j'ai oublié de vous dire, j'ai mis  l'intello-entomologiste au boulot. Il me fallait bien quelqu'un pour prendre des notes et ça lui a attisé sa curiosité sur les fleurs, les plantes et les oiseaux. Merci Jean-Yves.....


14 commentaires:

  1. Admirez le travail de Bibiche et Jean-Yves, son coéquipier, sur la rando du Pinail et la complicité de Fred. Toutes ces photos plus les commentaires sur la nature : chapeau à vous.

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  2. Merci Fred pour cette gentillesse,tu nous a donné des occasions de nous émerveiller et d'ouvrir notre curiosité tout le long de cette ballade en nous transmettant tout ce savoir sur les fleurs ,les oiseaux et les insectes.
    Chapeau à notre artiste qui a su concilier le beau avec des explications pédagogiques.Ce travail transpire une ombre inspiratrice!!!.
    Dommage que l'unique Capucin repéré ne soit accolé à coté de la "huppe fascié" !!!. Connaissant ton lien très fort avec le Petit Robert, Bibiche, pourrais- tu nous apporter des informations sur ce gentil oiseau ??.

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    1. Pour répondre à ta question Jean-Yves, ce gentil oiseau est un CAPUCIN DOMINO. Tout d'abord ce que je sais de sa voix : il possède un faible pépiément plaintif ou un cri gazouillant que l'on peut retranscrire sous la forme suivante : "tr-tr-tr", "prrrit" ou "brrrt" . Son chant est une série de notes gazouillantes dont le ton monte et descend. C'est une espèce très sociable, le capucin domino vit en petites bandes pouvant regrouper 15 à 50 individus (on les connait ?). Ces bandes sont plus importantes en dehors de la saison de reproduction. Il se repose dans des dortoirs communs situés dans d'épais fourrés ou dans des champs de canne à sucre, souvent en compagnie de capucins damiers ou de tisserins de la famille des plocéidés. Le capucin est normalement sédentaire mais, dans certaines régions, il peut être sujet à des mouvements altitudinaux lorsque les ressources alimentaires sont importantes et les conditions favorables. Ca ne m'étonne pas, il ferait pas mal de chemin pour manger de la brioche et de la confiture....

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  3. Très beau reportage de Bibiche. Vous avez du bol de l'avoir. Je constate que comme d'habitude il y a autant de gâteaux et de bouteilles que de randonneurs(euses) voir plus.!!!
    La Fouine

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    1. La randonnée, ça creuse alors il faut bien se requinquer et il ne faut surtout pas se déshydrater

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    2. Il ne faudrait pas trop en faire avec notre photographe, seulement la maintenir au-dessus de l'eau pour lui donner l'illusion de l'intérêt qu'on lui porte!!.
      Nous formons un groupe à part entière et parmi nous, nous croisons d'autres grandes figures.
      JBB , notre très grand philosophe,conteur d'histoires et de poèmes philosophiques , et raconteurs d'histoires pour bidochons!!.
      Mimi , Grande Historienne passionnée,patiente ,raconteuse d'Histoires Historiques se mettant à la portée de nous tous!!.
      Capucin , faiseur d'histoires qui ne tournent pas toujours très bien !!.
      Et Nous les Autres, qui contemplons , admirons , écoutons , savourons ,rigolons et alimentons les échanges et la bonne humeur!!. La boucle est bouclée . C'est ça un groupe...........

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  4. Mimi ,notre historienne , notre éclaireuse , la faiseuse de pâté de Pâques avait la responsabilité d'occuper les enfants. En fin de repas , ils piaillaient . Mimi a donc pris son petit panier rempli d'oeufs de Pâques , et les a cachés dans les broussailles. Le Capucin ne s'est pas fait attendre et s'est empressé de les ramasser en faisant comprendre à ses concurrents qu'il déciderait de leurs parts.
    Privé de sa Mère protectrice toute la matinée,il a boudé. Afin de compenser ce manque affectif, il s'est rattrapé sur les succulentes friandises. C'est peu dire, le Capucin c'est un drôle d'oiseau!!.

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    1. Les gamins n'ont pas pu faire la sieste (sauf celui à la veste bleue qui est souvent allongé dans l'herbe) alors il fallait bien leur trouver une distraction. Et oui, notre Capucin n'a pas arrêté de pépier toute l'après-midi !

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  5. Pour Pâques, Firmin vient de souffler ses 100 bougies.Nous lui avons fait la surprise ,mais il n'a pas apprécié.Il se croit encore un jeune coq!! Nous l'avons fêté avec nos 2 petites filles et la voisine. Notre Gars et notre Brue sont en Maison de Retraite , ils ont perdu l'essence ,ils nous reconnaissent plus. Pourtant ils ont travaillé tous les 2 à la SNCF et ils ont de bonnes retraites . Elle ne voulait pas que Gérard reste à la terre ,elle préférait les vacances et des meubles en formica. Ils sont bien avancés maintenant ,ils sont tous les 2 malades . Comme ils nous reconnaissent plus ,on va pu les voir. On est bien mieux devant l'inter net.Je suis maintenant comme les bureaucrates j'ai de la corne aux fesses !! Je vous l'avez dit qu'on mangerait ce chapon. Avec tous les restes qu'y a, ça peut encore faire 10 anniversaires . Mon Firmin fait le bouc depuis , et il m'aide plus aux poules et aux lapins.

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  6. Une fois de plus je me régale et me demande si je ne vais pas envisager de déménager pour participer physiquement à ces balades! Voir de plus près un Capucin Domino (espèce très rare dans nos contrées)et d'autres bipèdes à poils durs ne serait pas pour me déplaire. Par contre le Capucin risque de voir ma venue d'un mauvais oeil (sans vilain jeu de mots)car ses rations de brioche et confiture risquent de diminuer considérablement:bon sang de gourmands ne saurait mentir !!!!!!

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    1. En effet, c'est un oiseau très rare chez nous aussi ! mais on arrive à le repérer, il piaille tout le temps ! et surtout, il ne faut jamais laisser traîner des miettes de gâteaux ou de brioches, c'est pire qu'une pie-voleuse !!!!!

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  7. Bonsoir à tous, chères amies et amis randonneurs, Merci pour ce merveilleux et bien illustré reportage de nos exploits. Je suis trés heureux de la dynamique que vous donnez à vos rencontres et balades, toujours dans la convivialité et la bonne humeur. Merci pour vos commentaires, cela me touche. Je vois aussi que la relève est là, avec tous ces commentaires naturalistes recherchés ; et Nicole, appareil photos en main toujours prête à dégainer ... et Jean-Yves le scribe attentif ...sans oublier nos compères farceurs ... Vous êtes un groupe de grands enfants que je prends énormément plaisir à retrouver à chaque fois...Vivement la prochaine randonnée ensemble
    P.S. : Nicole, je tenais à vous remercier et vous faire part aussi de ma compassion et soutien suite au regretté départ de Yannick. Je ne savais pas que vous la connaissiez. Merci de l'avoir citée au début de cet article. C’était une figure dans ma profession, une personne ressource, investie et passionnée, à l'origine du GRAINE Poitou-Charentes (Groupement Régional d'Animation et d'Initiation à la Nature et l'Environnement)dans lequel je suis administrateur aujourd'hui. Une page se tourne mais beaucoup de personnes ont été inspirées par ses actions et engagements pour l’Éducation à l'Environnement et sa forte personnalité. Elle restera une personne incontournable dans l'histoire du réseau de l'éducation à l'environnement en Poitou-Charentes. J'avais eu l'occasion qu'elle me suive sur une sortie nature, il y a de ça 3 ans à Villemort pour la fête intercommunale. Bonne route à elle sur d'autre chemin au fil du vent...
    Bien à vous
    Fred

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    1. Merci beaucoup Fred, ton gentil message et toutes ces pensées concernant notre regrettée Yannick me touchent beaucoup. A très bientôt et au plaisir de te retrouver avec, encore, de belles découvertes dans la nature.

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    2. Marion BRUXELLE9 mai 2017 à 21:19

      Merci pour ce bel hommage ! C'est certain, Yannick aurait aimé encore et encore partager avec vous tous ces beaux moments de découverte, d'échanges... Je suis sûre qu'elle est en chacun de nous avec tout ce qu'elle nous a transmis..
      Merci à vous et à Escarp'Haims, bon chemin à vous tous ...

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