vendredi 27 mai 2016

Un goût de vacances dans le LOT - Du 5 au 8 MAI

Nous en parlions depuis longtemps, c'est arrivé, nous y voilà..... première vue au Domaine du Surgié à FIGEAC dans le Lot. Alors merci à Cerise, Mimi, les 2 Martine, Chouchoute, Fifi, Henri, JBB, Michel, Sébastien pour tous les bons moments que nous avons passés ensemble. J'espère que ces quelques photos donneront envie aux Cop'Inn et aux Cop'Haims et que nous serons encore plus nombreux l'année prochaine. Première info : nous avions commandé le beau temps OUF.....


Le déjeuner de jeudi en terrasse au soleil













Photo pour JBB et Sébastien !!! les flammes ne sont pas sorties......


Le Moulin de SEYRIGNAC

Photo pour Yannick





Pas de chance, la roue de la fortune n'a rien donné !











































JBB passe la première, en route pour la belle aventure....




Bain de soleil pour Chouchoute


Après les efforts de l'après-midi, l'instant "Apéro" ...









Il faut bien reprendre des forces pour demain


Le petit-déjeuner du vendredi matin :






















Encore pas très concluant, la roue de la fortune !!!

La rando, c'est du sérieux












Est-ce Mimi qui a laissé son empreinte ?










































JBB, pourquoi tu fais l'âne ???
























Pas possible de le noyer celui-là !





























JBB ferme le "bariot" !!!



























 Pause pique-nique vendredi midi :


Celui-là, avec son air mal-aimable, on l'isole

Nous sommes quand même bien plus tranquilles



























Même dans le Lot, il y a de la "mouffe" !!!










































 Le dîner de vendredi :



Et la soirée cabaret :





Xavier a de belles cuisses ! et de belles jambes

Il va maquiller les 2 hommes en secrétaire











Dommage, j'avais une migraine, j'ai pris de l'AFPRO Efferveffent......et dommage pour les absents, trop bien ce Xavier, nous avons passé une super soirée, pleine d'humour et d'émotions !

Et c'est parti pour le petit déjeuner de samedi :

































Sur le chemin de randonnée du sentier botanique de Faycelles, une pancarte incite le promeneur à se rendre au cimetière des Sarrazins. Si vous décidez d'y aller, vous rencontrerez sans doute Claude Gellé dont la maison est attenante au site. Depuis qu'il habite là, il s'est pris de passion pour l'endroit, à tel point qu'il consacre une grande partie de son temps à l'étudier, à l'entretenir… et à y accompagner les nombreux visiteurs. Le cimetière était laissé complètement à l'abandon depuis les années 60. Claude Gellé s'est attelé à la tâche, défrichant, nettoyant les tombes recouvertes de pierres ou de végétation… dégageant aussi un coin ayant servi, au mépris de tout respect pour le lieu, de décharge où ferraille, vêtements, tessons de bouteilles… pullulaient.
Durant les étés 1964, 65 et 66, le père Georges Delbos, avec l'aide de bénévoles, avait entrepris des fouilles archéologiques. Une quinzaine de tombes furent mises au jour. Elles étaient constituées de pierres plates sur les côtés et le fond ; les pierres plates qui les recouvraient ayant été, au fur et à mesure des années, prélevées pour l'empierrement des routes. Lors de ces campagnes de fouilles, quantité d'ossements furent récoltés ainsi que des fragments de poteries, apportant de nombreux enseignements sur cette nécropole quant à la population enterrée, une population de type barbare, païenne mais en voie de christianisation, vivant du Ve au VIIe siècle. Avec son travail acharné, Claude Gellé est un véritable conservateur de ce patrimoine faycellois.
















Le village de FAYCELLES













 Et le temps se prête toujours pour un déjeuner en terrasse :




Et les plus courageux repartent pour quelques kilomètres :

















































Capucin, un message de la part de Mimi : peux-tu lui faire le même poulailler ??











Plan d'eau des Sagnes













































LE VILLAGE MEDIEVAL DE CARDAILLAC A quelques kilomètres de Figeac, le bourg de Cardaillac est niché sur un piton rocheux à 300 m d’altitude aux portes du Ségala. Ce village classé parmi les plus beaux villages de France doit son nom à une puissante famille qui régna sur le Ségala et donna de nombreuses branches dans le Quercy (Lacapelle-Marival, Thémines, Saint Cirq…). Les habitations étaient regroupées autour du fort avec ses deux tours du XIIème et ses remparts. De nombreux et intéressants éléments architecturaux subsistent le long des ruelles dans tout le village : portes en arcs d’ogive, façades en encorbellement, fenêtres à meneaux, enseignes sculptées dans le grès.






La soirée dansante :






Et on fait tourner les serviettes



Dimanche matin, préparation du pique-nique pour le déjeuner :


Le petit-déjeuner
















Chemin de halage de Bouzies, creusé dans la falaise en 1847 sur presque un kilomètre
Ci-dessous,création d'un sculpteur toulousain, Daniel MONNIER.




La grande histoire de ces sculptures racontée par Daniel MONNIER lui-même :
" En 1985, nanti de nombreuses autorisations, il me fut accordé d'intervenir en tant que sculpteur sur les Falaises de Ganil, entre Saint-Cirq-Lapaupie et Bouziès, dans le département du Lot. Pour l'anecdote, l'une de ces autorisations émanant de la Direction régionale des Affaires culturelles stipulait que "l'intervenant avait droit à 2m2 de falaise pour y inscrire à ses frais et sans nuire à l'environnement un bas-relief, à condition que celui-ci soit hors-la-vue du public". De fait, les lieux, à l'époque étaient peu fréquentés : c'est là que j'installai mon chantier sur lequel j'ai campé deux étés consécutifs au pied desdites falaises, à même ce chemin de halage tombé en désuétude et envahi par la végétation. Ainsi ai-je eu tout loisir d’œuvrer dans le calme et la sérénité sans risquer d'écorcher l’œil de quiconque avec les aléas d'un travail aux résultats toujours incertains et critiquables. A la fin du second été (1986), par l'office du bouche-à-oreille mon campement vit arriver du monde, à tel point qu'il me devint difficile de travailler. Bravant bouquets d'orties, ronces et bestioles, je dénombrai jusqu'à 100 personnes par jour, venant individuellement ou en famille voir ce que je fabriquais sous cette paroi rocheuse. Leur curiosité eut également d'ouvrir à bon nombre d'entre eux la découverte de cet endroit merveilleux qui, depuis, a fait l'objet du développement touristique qu'on lui connaît . A l'automne 86 j'allais regagner Toulouse et mes quartiers d'hiver quand, par un jour de pluie, arriva incognito, M. Leblond, Préfet du Lot, que je ne connaissais pas . Ne s'étant pas tout de suite présenté, je crus d'abord avoir à faire à l'un des nombreux promeneurs dont je viens de parler. Aussi notre conversation dans  ses premières minutes prit-elle un tour cocasse, surtout lorsque M. Leblond- avec cette autorité des dieux de l'Olympe que lui autorisait une position que j'ignorais- commença par dire que ce n'était plus 2m2 mais 40m2 qu'il fallait faire, et que je m'y attelle non plus en jouant l'Arlésienne mais à demeure, logé  à Bouziès et jusqu'à ce que fin s'en suive ...Je ne sais comment M. Leblond s'y prit . Toujours est-il que les subventions sont arrivées, puis l'électricité accompagnée d'un outillage moins sommaire que mes pointerolles et massettes, plus un logement : ...pendant 16 mois j'ai pu travailler seul sur le site où passent aujourd'hui devant 36 m2 de bas-relief des vététistes, des promeneurs, des randonneurs, des bateaux-mouches et des bateaux de plaisance remontant de Cahors vers Saint-Cirq depuis la remise en eau des écluses . Au cours de mon laborieux ermitage, je m'étais rendu compte des qualités exceptionnelles de cette roche-genre de spath, très dur- que je pense capable de se transformer en véritable miroir après lui avoir fait subir un polissage minutieux . Pour faire suite au bas relief existant, thème choisi: " Le Lot, passage à gué" - un écran-miroir dans cette roche vive, parfaitement tendu et poli sur 4 ou 5 m2, serait à même de refléter aussi bien que les eaux de la rivière, tout le paysage, et les marcheurs du Causse arrivant de Saint-Cirq-Lapaupie, et les bateaux sur l'eau remontant ou descendant la rivière. Après cette découverte, à la fin du chantier (sept 89), je tentai sans succès une démarche auprès
de M. Faure, alors Président du Conseil général , afin de voir s'il ne serait pas possible, n'ayant moi-même jamais eu un sou vaillant, de rassembler quelque argent pour m'aider à terminer les 40m2 par ce point d'orgue surprenant qui aurait fait comme une réponse de la falaise rocheuse aux reflets sur la surface des eaux. A l'époque (1989), continuer le chantier eût été chose facile : tout le matériel était encore sur place. Dommage . Mon idée n'eût pas l'heur de soulever les enthousiasmes ...Bien que participant d'une certaine revalorisation touristique bénéfique à la région, mon bas-relief et son miroir ne purent rivaliser avec l'enjeu des budgets colossaux qui allaient être consacrés à la remise en service des écluses et de la navigation fluviale . Repoussé aux calendes grecques, mon projet fut enterré . 
1989-1999 : Dix ans se sont écoulés . Je n'ai rien abandonné et ma détermination reste intacte . Aussi ai-je  repris mon bâton de pèlerin  en commençant par alerter les Bâtiments de France où je fus reçu par Monsieur Chevalier, puis la DRAC de Toulouse avec qui j'ai eu rendez-vous (M. Vaudrey), sur les lieux, à Ganil début septembre 99. Toujours aussi circonspect, le représentant de la DRAC m'a laissé entendre que depuis 1985 ..."Les lois ont changé M. Monnier ... pour prétendre à une quelconque  aide de notre part , il eût fallu que ces 5m2 de falaise fussent à vous" . Paradoxe utilisé en fin de non recevoir : à Ganil, le chemin de halage creusé sous Viollet-Le-Duc fait partie du domaine public . Quant à la falaise, c'est une surface verticale, en général ne se vendent que les m2 dont l'angle se rapproche peu ou prou du 0° de la ligne-bleue-horizon ... il est vrai que dans le Lot nous sommes bien loin des Vosges  !
Pour être sérieux, je crois plutôt que mon travail n'a rien de commun avec  les courants de l'Art contemporain qui ont aujourd'hui vent en poupe ... rédhibitoire aux yeux de la DRAC .
Par ailleurs, si à l’École des Beaux Arts de la rue Bonaparte on apprend des choses fort intéressantes, rien ne nous fut enseigné sur la meilleure façon de "se vendre". Et là, je sais que je m'y prends mal . Je m'y suis toujours mal pris, non pour réaliser mais pour financer mes travaux par la voie des subventions puisque j'ai toujours été seul et sans moyen."

















De Bouzies, nous attaquons la montée vers St Cyrq Lapopie



Et oui, une petite halte en cours de montée, ça fait du bien














Le village de St Cirq Lapopie




Et ce grand week-end se termine par un pique-nique au bord de l'eau

Le seul problème, c'est ce virus qui nous a suivi pendant 4 jours ......

Quelques photos de Martine :
 
Il fait chaud, je retire le bas










La chasse aux images
























Et maintenant, j'enlève le haut !

   
Le chef, la comptable et la secrétaire au repos


Encore lui, il veut me piquer mon boulot !

















 





















et un petit pas de danse avec le chef
La macaréna....























 Et à l'année prochaine, j'espère.....